Un peu de « poésie »

Voici de la « poésie » que j’ai écrite. Je ne sais pas si l’on peut vraiment appeler ça de la poésie. Disons que ce sont des mots qui se suivent dans un ordre incertain. Enjoy !

 

Eaux profondes

Noires et insondables

Beauté bleue

L’Océan

 

Liberté

Seul maître-mot

De l’homme souhaitant

Connaître la lune

Et tutoyer les étoiles

 

Solitude

Un beau mot pour ceux qui ne comprennent rien à la vie

Amis, amour

Sens de la vie 

Rencontre dans le métro

Voici un autre de mes textes. Enjoy ! Et n’oubliez pas de me donner votre avis ! 

 

Alice se leva et se dirigea vers le miroir accroché au-dessus de sa table de nuit. En se regardant, elle soupira. Toujours la même masse de cheveux qui ne ressemblait à rien, des sourcils en broussaille, un nez beaucoup trop fin pour son visage, des lèvres trop pleines, un teint trop clair qui lui donnait souvent un air de cadavre. Elle essaya de sourire, afin de trouver une expression aguicheuse. Il n’y avait rien à faire. Aujourd’hui comme depuis 24 ans, elle était toujours aussi laide. Exaspérée, elle se coucha. Elle ne réussit pas à s’endormir tout de suite, les pensées plongées vers son avenir qui lui paraissait bien incertain.

Six heures trente. Le réveil sonna. Elle s’éveilla en sursaut. Elle se leva et se prépara pour se rendre à son boulot, encore à moitié endormie.

Elle ne se sentit bien qu’une fois hors de chez elle, lorsque le froid vif de l’hiver lui mordit les joues. Elle adorait cette saison. Elle resserra son écharpe autour de son cou, vérifia dans la vitre de la voiture garée devant elle que son bonnet était bien mis et partit pour la station de métro, qui était à quelques mètres de là. Elle pénétra dans la station où un vent glacial s’engouffrait. Elle fit glisser son ticket dans la fente de la borne, le récupéra et le mit dans sa poche droite. Alice prit ensuite l’escalator qui montait jusqu’aux quais qui étaient, encore une fois, bondés. Une fois là-bas, elle prit son MP3 et le mit sur ses oreilles, le volume au maximum, comme toujours. “I wanna make you happy, I wanna make you feel alive”. Elle fredonna doucement, d’une voix mélodieuse. Erwan qui était juste à côté d’elle en resta abasourdi. Cette voix était si belle, si douce ! Etonnement, son cœur battit plus fort, le sang lui monta aux joues. Un frisson lui parcourut le dos. Les doigts d’Alice battaient la mesure sur sa cuisse sans qu’elle ne s’en rende compte. Erwan n’avait qu’une envie, voir son visage, mais il ne pouvait pas, car Alice était juste devant lui, dans cette foule compacte qui grossissait au fur et à mesure que le flot des travailleurs se déversait de l’escalator.

Le métro arriva enfin. Alice se dirigea avec la foule dans le métro, et essaya de se frayer une place au milieu de la foule dense. “Pardon, pardon”. Elle réussit et s’agrippa à la barre. Erwan l’avait suivit sans la lâcher des yeux. Il n’avait toujours pas vu son visage. Et ce n’était certainement pas au milieu de cette masse de gens qu’il le pourrait !

Il s’agrippa lui aussi à la barre argentée du métro, parcourue par des mains d’étrangers. Et surtout par ses mains. Il était juste derrière elle et pouvait sentir l’odeur de ses cheveux. Une merveilleuse senteur de citron et de romarin emplit ses narines. Son cœur eut des ratés. “I feel in love with you like bees to honey”. Alice se remit à chantonner. Le plaisir qu’Erwan ressentait à écouter sa voix était au-delà de ce que n’importe qui aurait pu imaginer, cela pouvait se voir sur son visage.

Le métro s’ébranla. Au bout de quelques secondes, il y eut une assez grande secousse et les mains d’Erwan glissèrent sur celles d’Alice qui ne parut pas s’en offusquer outre mesure. Depuis qu’elle les avait vues, elle essayait d’imaginer à quel genre d’homme elles pouvaient bien appartenir. Elles étaient grandes, très grandes. Et pourtant elles avaient l’air étonnement douces. Une fois que leurs mains se touchèrent, elle put en avoir la certitude.

Elle regarda le tableau où étaient affichées les stations. Il lui en restait encore cinq. Au fond d’elle, Alice espérait que l’homme descendrait au même endroit qu’elle. Elle l’imaginait grand. Pas spécialement beau, mais avec beaucoup de charisme. Elle eut très envie de se retourner pour le regarder, mais elle se retint. Plus que trois stations.

Alice sentit son portable vibrer dans la pochette avant de son sac. Une de ses amies lui avait envoyé un message. Au-dessus de son épaule, Erwan put lire le message.

De: Noémie BERRI

Al’ je serai en retard ce soir, désolée !

Bisous

No

Erwan voyait sa station arriver. Il n’avait d’autre choix que de descendre. Encore un retard et il serait renvoyé. Il avait l’impression que quelque chose au fond de lui se brisait. Le métro s’arrêta. Il ne put empêcher sa main d’aller caresser les cheveux d’Alice. Avant que celle-ci n’ait le temps de se retourner, Erwan avait disparu dans la foule.

Il se surprit à avoir une larme qui roulait sur sa joue. Il l’essuya dans un geste de rage. Jamais il n’aurait pensé pouvoir ressentir quelque chose d’aussi fort pour une inconnue. Il n’avait même pas vu son visage! “Cause you know I’d walk a thousand miles, if I could just see you, tonight”

Alice, toujours dans le métro, comprit qu’elle venait de vivre quelque chose d’intense, mais de si bref ! “Maybe I know, somewhere, deep in my soul, that love never lasts… But darling, you are the only exception”. Son cœur bâtit plus vite.

Erwan n’avait qu’une seule et unique envie. Il voulait, et devait, la retrouver. Mais comment pouvait-il bien s’y prendre ? Il ne savait rien d’elle ! A moins que… Il avait lu le SMS. Il avait lu le nom de la jeune fille qui lui avait envoyé. Il s’arrêta de marcher soudainement. Son nom ! Il ne parvenait pas à s’en souvenir ! Des gens le bousculaient et il ne semblait même pas s’en apercevoir. Il mit sa tête entre ses mains et se concentra. Il ne voyait et n’entendait plus rien.

Au bout de quelques minutes, il comprit qu’il ne réussirait pas à s’en souvenir maintenant. Il repartit donc, encore plus désespéré en direction du bus qu’il devait prendre.

Une fois assis, il se ressassa sans cesse ce foutu message. La seule chose qui l’avait marqué et qu’il avait regardé avec ébahissement était le  “Al’ ”. Un petit bout de son prénom. Un petit bout d’elle. Elle s’appelait peut-être Alexandra ? Ou Alexia ? Aliénor ? Ou Alice. Il avait toujours adoré ce prénom. Alice. Il ferma les yeux et s’assoupit.

Noémie Berri ! Il ouvra les yeux et essuya la sueur qui coulait sur ses tempes. Maintenant, il avait une piste. Une petite chance de la retrouver. Il se mit à sourire. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi heureux.

Meurtrière

Oyé oyé ! Voici donc un de mes textes ! En espérant qu’il vous plaira, bonne lecture !

Du sang… Partout du sang. Mon Dieu, mais qu’ai-je fait ?

Je ne me souviens plus de rien. J’ai la tête qui tourne. Ma main droite me brûle et me fait atrocement souffrir. J’ai une énorme entaille. Je saigne. Je suis rassurée. Tout ce sang, cela doit être le mien, n’est-ce pas ? Mais il y en a beaucoup trop pour que cela puisse être possible.

La lumière me fait mal et me pique les yeux. Tout est flou autour de moi. J’ai envie de vomir.

J’essaye de me lever. Mes jambes tremblent, je me sens faible. Une fois debout, une vive douleur me tire sur l’épaule gauche. Toujours cette foutue lumière qui me gêne !

Je mets mes mains en visière et me fige.

Un homme est étendu sur le sol. Mort. Sa gorge est tranchée, un de ses bras a été arraché et posé un peu plus loin, sur une chaise. Son ventre est ouvert. Ses boyaux sont répartis de manière étrange autour de lui.

Son visage est méconnaissable. Il ne reste plus que deux billes noires, grandes ouvertes, fixées sur le plafond de cette salle à manger que je ne connais pas.

Cette vue insoutenable me fait vomir.

Il faut vraiment que je quitte cet endroit. Il doit y avoir des traces de mon passage partout. Malgré tout, je prends le couteau posé à côté de l’homme et le fourre dans la poche arrière de mon pantalon.

Le cadavre semble m’observer. Je frissonne. Est-ce vraiment moi l’auteure de ce massacre ?

Soudain, j’entends des bruits. La panique m’envahit. Des larmes coulent sur mes joues. Je suis perdue. Heureusement, je découvre une porte, dissimulée derrière un rideau. C’est une porte qui ouvre sur un jardin.

Je l’ouvre fébrilement, en tenant la poignée avec mon gilet. Je sors de cette maison où l’impossible est arrivé.

Le jardin débouche sur une forêt. Une chance. Je me mets à courir. J’ai l’impression que quelqu’un est derrière moi. Mais peut-être est-ce seulement le bruit de mon cœur qui bat la chamade, celui du sang qui bat contre mes tempes où le bruit heurté de mon souffle.

Je n’en peux plus. Mes jambes lâchent. Je m’écroule sur le tapis de feuilles mortes. Je me retourne sur le dos. Pendant un instant je regarde le ciel azur se détaché sur le fond vert sombres des feuilles.

Puis, la réalité me rattrape.

J’entends un cri, un long cri d’horreur -ou de souffrance peut-être ?- résonner dans la forêt. Il n’y a aucun doute il provient de l’endroit que je viens de quitter. Quelqu’un a trouvé le cadavre.

Je suis une meurtrière.

Bienvenue !

Bienvenue à toi, jeune écumeur d’Internet !

Je suis ravie de pouvoir t’accueillir ici, sur mon blog. 

Sache que je tente d’écrire des textes, nouvelles, pensées et autres. Alors si tu es tombé ici par hasard, j’espère que tu aimes lire, car c’est tout ce dont on a besoin ici. 

N’hésite surtout pas à me donner ton avis sur mes textes. Toute critique est bonne à prendre, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Nous sommes tous là pour apprendre !

 

Sur ce, fais comme chez toi ! Et surtout, régale-toi !